Elle a tout lâché. Ou presque.
Ce matin, une de mes clientes a posté un message sur l'espace communautaire. Un message qui m'a touchée.
Elle y raconte qu'elle a complètement lâché prise lors d'un long week-end à l'étranger avec des amis. Des restos imposés, des apéros interminables, du pain à tous les repas.
Elle sait que le gluten la met à plat. Elle sait que l'alcool lui brouille le cerveau pendant trois jours. Elle sait que trop de glucides déclenchent chez elle des fringales en boucle.
Mais tout le monde commande des pâtes. Tout le monde trinque. Tout le monde prend du dessert.
Alors elle suit. Parce que dire non, c'est devoir expliquer. Expliquer, c'est se justifier. Et se justifier, c'est s'exposer aux remarques, aux blagues, au fameux « allez, ça va pas te tuer ».
Elle passe le week-end avec des maux de ventre, une fatigue écrasante, et ce sentiment diffus d'être complètement déconnectée de son corps.
Puis elle rentre.
Et là, l'effet domino. Un croissant le lundi. Une pizza le mardi. Le mercredi, elle ne cuisine plus. Le jeudi, elle a tout lâché. Foutu pour foutu.
Trois semaines passent. Elle se réveille avec 4 kilos de plus, des fringales en continu, et l'impression d'avoir perdu six mois de travail.
Sauf que.
Sauf qu'elle raconte aussi et surtout comment, grâce à ma présence, mes emails, les nombreux outils que je mets à disposition de mes clientes, elle n'a pas complètement lâché.
Elle raconte qu'elle est allée revoir les modules du programme. Qu'elle a relu mes emails. Qu'elle a revu un replay. Et qu'elle a réalisé que ce qui l'empêchait de s'y remettre, c'était surtout un problème d'estime de soi, et qu'elle n'avait pas à avoir honte.
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Elle s'est dit : « OK, j'ai dérapé. C'est pas grave. Je reprends là où j'en étais. »
Pas de détox punitive. Pas de jeûne réparateur. Pas de culpabilité en boucle. Juste : « Je reprends. »
Et elle a repris. Tranquillement. Sans drame.
Aujourd'hui, elle a repris le chemin, plus forte d'une nouvelle expérience.
Elle a compris la puissance de la conformité sociale, un biais cognitif ultra-puissant.
Elle a compris qu'elle avait calqué ses comportements sur ceux du groupe pour ne pas se sentir exclu.
Elle a compris ce vieux réflexe reptilien, qui associe encore « être différent » à « être en danger », alors que, soyons sérieux, on n'est pas vraiment en danger quand on refuse une part de tiramisu.
Le danger, c'était l'inconfort émotionnel qu'elle anticipait. La honte imaginée. Le regard de l'autre. Alors son cerveau a préféré la faire trahir ses propres choix plutôt que de risquer le rejet.
Et ça, c'est normal. Mais ça peut se travailler. Pas avec des macros magiques ou des plans de repas tout fait. Avec des outils pour apprendre à tenir son cap face aux autres. À dire non sans s'effondrer. À gérer l'inconfort social sans se saborder.
Et surtout, à revenir après un écart au lieu de tout abandonner.
C'est exactement pour ça que mes accompagnements ne se limitent jamais à « mange ça, pas ça », et qu'on y travaille sur l'estime de soi. Sur les stratégies pour naviguer les contextes difficiles. Sur la relation aux autres. Sur la gestion de la culpabilité. Sur la capacité à revenir sans drame.
Parce que si tu ne sais pas comment gérer un repas de famille ou un week-end entre amis, tu vas te retrouver coincée entre ton corps, tes choix et les autres. Et si tu ne sais pas comment gérer cet inconfort, tu n'arriveras pas à maintenir une alimentation qui te soutient à long terme.
Ma cliente a dérapé. Mais ce n'était pas une sortie de route définitive. Parce qu'elle avait les outils pour revenir, qu'elle les a utilisés et surtout parce qu'elle sait désormais qu'elle doit être plus vigilante face aux "petits écarts" qu'elle s'autorise pour éviter que le foutu pour foutu soit fatal.
Changer d'alimentation, ce n'est pas juste une question de volonté. C'est une question d'outils, de structure, et de bienveillance envers toi-même.
Et si tu sens que ce sujet te parle, que tu te reconnais dans cette spirale entre pression sociale et lâcher-prise, sache qu'il existe des espaces où on travaille sur ça. Pas avec des recettes magiques. Avec des outils concrets, une structure claire, et une bonne dose de lucidité.
À demain,
Sophie
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Tu écoutes, tu comprends, tu avances... et si tu lâches, tu reviens, parce que je suis toujours là 😋
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