Les 5 habitudes qui changent tout

Perdre du poids n’est pas une affaire de motivation, mais de préparation.
Les 5 habitudes qui changent tout

Tu sais ce qui fait la différence entre une semaine où tout roule et une semaine où tu finis par manger n’importe quoi par défaut ?

Ce n’est pas ta motivation. Ce n’est pas ta volonté. C’est ta préparation.

Parce que personne n’a la motivation d’aller faire les courses à 21h après une journée de dingue et de se coller encore une heure aux fourneaux. En revanche, tout le monde peut s’organiser pour que ça n’arrive pas, ou en tout cas pas régulièrement.

Si j’ai perdu 40kg et que je ne les ai pas repris, ce n’est pas parce que je suis plus motivée, plus volontaire, plus forte que quiconque.

C’est juste parce que j’ai compris que si je voulais tenir une alimentation qui me soutienne au quotidien, je devais en faire une priorité dans mon organisation. Et que j’ai mis en place les routines nécessaires pour que mon alimentation ne dépendent jamais des circonstances, mais de ce que j’ai anticipé.

Et franchement, c’est tout bête, mais ça marche :

  1. Mon caddie hebdomadaire contient 4 kg de viande minimum
    Pour manger 90g de protéines par jour, il me faut 360 à 400g de viande, poisson, jambon, volaille, frais, sous-vide, congelé ou en conserve. Mon mari mange comme moi. On est donc sur 4 kilos par semaine, minimum. Ça paraît énorme quand on n’a pas l’habitude, mais c’est une réalité mathématique. Si je n’ai pas ces 4 kg dans mon caddie, je sais que je vais me retrouver à court en milieu de semaine. Et là, c’est l’improvisation. Donc je vérifie, je pèse mentalement, je m’assure que j’ai de quoi tenir.
  2. Mon congélateur est plein de légumes précuits
    Haricots verts, épinards, brocolis, chou-fleur, vendus précuits à la vapeur, faciles à portionner. Je les balance directement dans la poêle en fin de cuisson de ma viande, ou au micro-ondes en deux minutes. Quand j’ai du temps, je fais des ratatouilles, des gratins, des purées, et hop, au congélateur en portions individuelles, faciles à décongeler en quelques minutes.
  3. Je cuis 12 œufs durs chaque week-end.
    Ils se gardent 10 jours au frigo. J’en emporte quand je sors. Je les mange les matins où je n’ai pas le temps de préparer un vrai petit-déjeuner. Ils me permettent de compléter un repas un peu léger en viande, ou de combler un petit creux sans dérailler. Douze œufs, une casserole, quinze minutes, une fois par semaine. C’est mon assurance tous risques.
  4. Chaque dimanche, je visualise mon planning de la semaine
    Rendez-vous, déplacements, obligations, sorties, pro et familiales. Je regarde où sont les trous, où sont les risques. Je ne fais pas de « planning de repas », mais je sais s’il y aura des jours plus compliqués et s’il faut que je m’organise pour avoir repas rapide à réchauffer, un truc à emporter, une solution de repli. Ça prend 5mn, ça met le cerveau en mode « recherche de solution » et ça évite l’improvisation à 22h face à un frigo vide.
  5. Je cuisine en double ou en triple dès que c’est possible.
    On cuit aussi vite quatre cuisses de poulet que deux. Un bourguignon d’un kilo prend autant de temps qu’une portion de 400g. Un rôti de 2kg nécessite seulement quelques minutes de plus à cuire et permet d’avoir des tranxhes rapides à décongeler pour les gamelles du boulot. J’achète en gros, je multiplie les quantités. Ce que je ne mange pas aujourd’hui ira au frigo ou au congel. Et dans trois jours, quand je n’aurai pas envie de cuisiner, j’aurai juste à réchauffer. Pas de stress, pas de décision à prendre.

Tu vois, rien de spectaculaire. Pas de menus hebdomadaires joliment imprimés sur le frigo, pas de dimanche sacrifiés à faire du meal prep, pas de boîtes en verre assorties bien rangées dans le frigo… Rien d’instagrammable, juste cinq habitudes qui font que mon alimentation ne repose jamais sur ma motivation du jour, mais sur ce que j’ai mis en place avant, pas dans l’urgence, pas en fin de journée, pas quand mon cerveau épuisé cherche juste de la facilité… et du sucre.

Et tu sais quoi ? Plus tu anticipes, plus tu prépares, plus c’est facile. Parce qu’un cerveau bien nourri résiste mieux au stress, prend de meilleures décisions, planifie plus facilement.

Tu commences quand ?

A demain,
Sophie 💜

Inscris-toi à La Quotidienne

Pas de spam, pas de partage avec des tiers. Seulement vous et moi.

Discussion des membres