Sais-tu vraiment ce qu’est “la viande rouge” ?

Parce que si tu penses à “boeuf”, tu te trompes.

Hier, j’ai reçu un email d’une lectrice (si tu me lis, coucou 👋) qui s’interrogeait sur la possible dangerosité de la viande. C’est une question qui revient fréquemment, et en écrivant ma réponse, je me suis dit que ça méritait d’être partagé ici.

Avant toute chose, il faut bien comprendre ce qu’englobe le terme “viande rouge”.

Parce qu’en France, quand on dit “viande rouge”, on pense à quoi ? À un steak de bœuf, un rôti, une entrecôte. Bref, de la viande brute, non transformée.

Sauf que dans les études épidémiologiques, “viande rouge” englobe bien plus que ça : bœuf, porc, agneau, mouton, cheval, chèvre, y compris, et ce n’est pas un détail, toutes les viandes transformées, donc la charcuterie, les saucisses, salami et autres produits hypertransformés à base de viande de porc.

Résultat : quand on te dit “la viande rouge est cancérigène”, tu regardes ton steak haché 100% boeuf de travers… alors que les scientifiques parlent de tout autre chose.

L’Organisation Mondiale de la Santé a classé la viande rouge transformée comme cancérigène. Pas de débat là-dessus : les produits ultra-transformés, bourrés de nitrites, de sel, d’additifs, consommés régulièrement, posent problème.

Pour la viande rouge non transformée, l’OMS reconnaît que les preuves scientifiques sont limitées et qu’aucune causalité n’a été établie. Ils observent une corrélation dans certaines études, mais ne peuvent pas exclure des biais méthodologiques majeurs.

Et ces biais sont énormes.

💡 Tu veux recevoir mes articles quotidiens directement par mail ? → Inscris-toi gratuitement ici !

Les études épidémiologiques se basent sur des questionnaires où on demande aux participants : « Combien de fois par semaine mangez-vous de la viande rouge ? », sans aucune distinction sur le type de viande.

Dans les faits, ça veut dire qu’une personne qui déclare manger un sandwich au jambon avec des chips tous les midis et une pizza avec du salami le soir… est considéré comme un “mangeur de viande rouge”. Ouep. Sans avoir mangé un seul steak.

Ensuite, on regarde parmi les différents profils lesquels développent des cancers. Mais on ne contrôle ni le reste de leur alimentation, ni leur mode de vie, ni leur niveau de stress, ni leur sommeil, ni leur consommation d’alcool ou de tabac.

Sauf que les personnes classés dans le profil “mangeur de viande rouge”, sont aussi statistiquement ceux qui ont une hygiène de vie plus délétère.

Ces mangeurs de sandwich chips et de pizzas accompagnent leurs saucisses de frites, boivent régulièrement de l’alcool , fument plus souvent, sont plus sédentaires, négligent leur sommeil. Elles abusent du bacon au petit-déjeuner, des saucisses au barbecue, de la charcuterie à l’apéro. Et elles consomment parallèlement beaucoup de produits transformés sucrés.

À l’inverse, les personnes qui déclare privilégier les poissons, les volailles et les céréales complètes ont souvent un mode de vie plus équilibré dans son ensemble : moins d’alcool, pas de tabac, activité physique régulière, attention portée à leur alimentation globale.

Alors oui, le premier groupe développe plus de cancers. Mais est-ce à cause du steak de bœuf… ou à cause de tout le reste ?

Le cancer est avant tout une question de terrain. Il émerge sur un terrain favorable : inflammation chronique, résistance à l’insuline, stress oxydatif, dysbiose intestinale, perturbations hormonales, sommeil dégradé, exposition répétée aux toxiques.

Bien sûr, il y a des gens qui ont une vie saine et qui développent un cancer. Mais il a plus de chances de se produire quand le terrain global s’y prête.

Et ce qui détruit ce terrain, ce n’est pas un aliment que l’humanité consomme depuis des dizaines de milliers d’années.

C’est l’accumulation d’agressions métaboliques : le sucre omniprésent, les produits ultra-transformés, la sédentarité, le stress chronique, les nuits trop courtes, l’alcool régulier… Sans parler de tous les facteurs environnementaux qu’on ne maîtrise pas mais qui sont bien réels, et qui pour le coup impactent aussi les légumes, la volaille et les poissons (coucou les céréales au glyphosate et le thon au mercure).

L‘addiction au sucre, la résistance à l’insuline, l’inflammation de bas grade entretenues par les grignotages sucré, le pain blanc quotidien, les pâtes industrielles du soir, les biscuits industriels même bio, les charcuteries…

Un steak de bœuf, c’est une protéine dense, riche en fer héminique biodisponible, en zinc, en vitamines B12. Elle soutient ton métabolisme, nourrit tes muscles, stabilise ta glycémie, te rassasie durablement.

Elle fait partie d’une alimentation qui soutient ton terrain. Pas qui le détruit.

Si tu te sens mieux depuis que tu as réduit les glucides et augmenté tes apports en protéines animales de qualité, ce n’est pas un hasard. Ton corps te dit merci. Ne le sabote pas avec des peurs infondées.

Et si tu n’as pas encore sauté le pas, il serait temps d’y penser, tu ne crois pas ? Je peux t’aider dans cette démarche, découvre comment ici :
🔥 Mes Accompagnements

À demain,
Sophie 💜

Inscris-toi à La Quotidienne

Pas de spam, pas de partage avec des tiers. Seulement vous et moi.

Discussion des membres