Faire le choix de la difficulté pour progresser

Le week-end dernier, j’ai passé des heures à piquer les joints dans la grange. Avec ma main gauche. Résultat : lenteur, maladresse, courbatures. Mais surtout progrès.


Et c’est marrant, parce que mon mari m’a dit « bah, pourquoi tu le fais pas avec la main droite, ce serait plus facile »… Quand je lui ai dit que je faisais exprès pour faire travailler mon bras gauche, il a souri. Mais il a compris.

Il a compris que je cherchais la difficulté parce que je sais qu’elle force la progression. Piquer les joints avec la main gauche m’a demandé plus de concentration, plus d’efforts, mais après quelques heures, c’est devenu plus facile et j’ai développé une nouvelle force, une nouvelle compétence.

En alimentation, c’est pareil :

  • Dire oui au sandwich ou au shaker, c’est simple. Mais derrière, c’est la fringale, la fatigue, le brouillard.
  • Préparer une vraie assiette (protéines + gras + légumes), c’est plus exigeant. Mais ça t’offre des heures d’énergie stable.
  • Changer ton petit-déj sucré pour des œufs, c’est bizarre au début. Mais c’est ça qui apprend à ton corps à retrouver son équilibre.
  • Refuser poliment un dessert imposé, c’est inconfortable une seconde. Mais ça t’ancre dans ton choix et te rend plus solide.

Chaque fois que tu choisis une petite difficulté, tu renforces ton “muscle de la stabilité”. Tu deviens capable de tenir dans des situations qui, avant, t’auraient fait basculer.

La difficulté n’est pas une punition. C’est une étape nécessaire. C’est le signal que tu es en train de progresser.


🎯 L’action du jour
Repère une difficulté utile et choisis-la aujourd’hui :
→ Prépare une vraie assiette au lieu d’un repas “rapide”.
→ Transforme ton petit-déj en vrai carburant protéiné.
→ Dis non, une fois, à quelque chose qui ne t’aide pas.

Un petit inconfort maintenant. Beaucoup de liberté demain.

À demain,
Sophie 💜

Inscris-toi à La Quotidienne

Pas de spam, pas de partage avec des tiers. Seulement vous et moi.

Discussion des membres