Les femmes ne sont pas des petits hommes 💊

Avant de commencer, j'ai une petite faveur à te demander : si tu apprécies cette newsletter, tu peux la transférer à deux amies à qui il pourrait faire du bien ?

Tu sais, celles qui sont fatiguĂ©es, gonflĂ©es, frustrĂ©es. Celles qui ont tout essayĂ©. Celles qui pensent que "c’est dans leur tĂȘte".

Elles peuvent s’inscrire ici : https://p-arg.fr/reset-nl

Ça les aidera surement, et ça soutiendra ma dĂ©marche de quitter les rĂ©seaux sociaux pour crĂ©er du vrai, de l'utile, du pragmatique, loin de la pression des algorithmes.

Passons au sujet du jour... Les femmes ne sont pas des petits hommes.

Eh non. Pourtant elles essaient d'appliquer les recommandations obsolÚtes "manger moins, bouger plus" tirées d'études réalisées, testées, validées
 sur des hommes.

Et quand je dis hommes, je parle de jeunes hommes blancs, en bonne santé, entre 20 et 30 ans.

Pas stressés, pas ménopausés, pas surmenés, pas en SPM puissance 1000.

Les mĂȘmes qu'on voit partout sur Youtube dispenser des conseils fitness et affirmer que "de toute façon, y a pas de secret : pour perdre du poids, il faut dĂ©penser plus de calories qu'on en consomme"(parce que tu comprends, comme ça marche pour eux, forcĂ©ment, ça doit marcher pour toi đŸ€Ą).

Sauf que les femmes ne sont pas des petits hommes.

👉 Leurs hormones fluctuent, tout au long de leur vie.
👉 Leur mĂ©tabolisme change au fil du cycle.
👉 Leur sensibilitĂ© au cortisol est diffĂ©rente.
👉 Leurs besoins Ă©nergĂ©tiques sont instables.
👉 Leur rapport Ă  la nourriture est influencĂ© par des injonctions, des Ă©motions, des cycles, des contraintes que la science ignore trop souvent.

Tu veux un exemple frappant de cette inégalité scientifique ?

💾 Entre 2019 et 2023, les traitements contre la dysfonction Ă©rectile ont reçu 1,24 milliard de dollars de financements privĂ©s. L’endomĂ©triose, elle, a pĂ©niblement rĂ©coltĂ© 44 millions de dollars (soit 30 fois moins)

đŸ©ș Il y a 5 fois plus de recherches sur la dysfonction Ă©rectile que sur le syndrome prĂ©menstruel. Alors que le SPM touche 90 % des femmes.

👀 En 2022, le marchĂ© des mĂ©dicaments pour la dysfonction Ă©rectile pesait 2,46 milliards. Les traitements contre l’endomĂ©triose ? 1,22 million (soit 2000 fois moins)

Tu vois le déséquilibre ?

On ne comprend pas le corps des femmes.
Parce qu’on n’a jamais pris le temps de vraiment l’étudier.
Parce qu’on prĂ©fĂšre le calquer sur le modĂšle masculin, plus simple, plus linĂ©aire, plus "scientifiquement exploitable".

🎯 L’action du jour :
→ Envoie ce mail Ă  une amie qui s'Ă©puise Ă  faire du cardio et se nourrit de salades.
→ Dis-lui qu’elle n’est pas folle, pas faible, pas incapable, mais qu'elle applique un modùle qui n'est pas conçu pour sa physiologie

Si elle s'abonne, ce sera une personne de plus que je pourrais aider.

À demain,

Sophie 💜

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