Il y a quelques semaines, une nouvelle arrivée dans le programme m’a littéralement agressée en message privé. Pourquoi ? Parce qu’elle n’avait pas compris en s’inscrivant qu’il y a un rythme imposé.

Elle, ce qu’elle voulait, c’était le chapitre 13, le 16 et le 22. Le reste ? “Elle connaît déjà.”

Outre le fait que non, elle ne peut pas connaître — puisqu’il s’agit de MA méthode et pas d’une collection de fiches pratiques copiées sur Google —, ça reste très représentatif de la manière dont internet a modifié notre accès au savoir.

On a lu deux articles, vu trois posts Insta, et on croit qu’on a “compris”. On croit qu’on “sait”. Or ce n’est pas parce qu’on a accès à l’information, qu’on est compétent.

👉 Tu peux lire le code pénal tous les soirs : ça ne fait pas de toi une avocate.
👉 Tu peux feuilleter le manuel technique de ta voiture : ça ne fait pas de toi une mécano.
👉 Tu peux savoir lire une partition : ça ne fait pas de toi un pianiste.

Notre cerveau adore ces raccourcis.

Chaque fois qu’on tombe sur une “astuce magique” pour maigrir, mieux dormir ou booster son énergie, on prend notre petit shoot de dopamine. Ça donne l’impression d’avancer… alors qu’on reste au même point.

L’apprentissage, le vrai, n’a rien de sexy. C’est répétitif, parfois inconfortable. Ça demande de ralentir, de pratiquer, de faire des erreurs, de revenir sur ce qu’on croyait acquis.

Et c’est précisément ça qui fait la différence.

Parce qu’entre “je sais” et “je tiens dans la durée”, il y a un gouffre. Et ce gouffre, tu ne le franchis pas avec un hack de plus, mais en oubliant ce que tu crois savoir, en intégrant les fondamentaux et surtout, surtout, en mettant la théorie en pratique.

Tu n’as pas besoin d’un hack en 5 points.

Tu as besoin d’une méthode.

Tu peux découvrir celle que j’ai créée ici.