En ce moment, j’apprends à dessiner.

Enfin… j’apprends à gribouiller, pour le plaisir de gribouiller quelques minutes chaque jour avec mon café, sans ambition particulière.

Toujours est-il que je constate que croquis après croquis, mon trait s’améliore, mon geste se fait plus sûr, mes dessins sont un peu plus jolis.

Il me faudra sans doute des centaines, voire des milliers de croquis avant de me sentir vraiment à l’aise – ou peut-être jamais, parce que, soyons honnêtes, je ne suis pas très douée 😋

Mais à aucun moment, je n'envisage de tout arrêter au prétexte que "je n'y arrive pas", ou que "c'est trop compliqué". Parce que je sais que la répétition fait l'apprentissage.

Et quand on y réfléchit, c'est valable pour tous, et dans tous les domaines.

Un enfant de 6 ans ne renonce pas à apprendre à lire parce que c'est trop compliqué, un pianiste ne renonce pas à jouer un morceau compliqué parce qu'il n'y arrive pas du premier coup, un sauteur à la perche n'abandonne pas au prétexte qu'il n'a pas passé la barre.

Alors tu peux m'expliquer pourquoi on a tendance à laisser tomber ses routines alimentaires à la moindre difficulté ? 😅

Apprendre à faire ses courses, anticiper ses repas, trouver le juste équilibre entre satiété et perte de poids, déchiffrer les signaux de son métabolisme, sont autant de compétences qui s'acquièrent à force de répétition.

Adopter une nouvelle alimentation n'est pas "compliqué", c'est juste nouveau, et ça demande d'accéder d'apprendre, de se planter, de recommencer.

De la même manière que j'accepte parfois (ok, souvent) que mes dessins soient loupés, sans pour autant renoncer à m'améliorer 😋

L'échec, c'est quand on arrête d'essayer.