Dès que je parle de supprimer les sucres, il y a toujours un coach bienveillant pour me rappeler que “non, l’important c’est l’équi-liiiiiiiibre, il ne faut pas se fruuuuuustreeeeer”.
Bah voyons.

On vit dans une société où le sucre est omniprésent.
Tellement pernicieux que les addictologues le qualifient de “drogue d’introduction” : la première substance addictive à laquelle on est exposé, dès la petite enfance.
Une drogue en vente libre, emballée dans du marketing et tartinée d’affect — puisqu’on l’associe depuis toujours à la récompense, au réconfort, à la fête.

“Manger de tout un peu” est une idée séduisante sur le papier…
Mais pas quand le “un peu” concerne une substance qui déséquilibre ta glycémie, dérègle ta satiété, abîme tes cellules et t’enchaîne à la dépendance.

Et pendant que l’humanité s’enfonce collectivement dans l’inflammation chronique, la résistance à l’insuline et la fatigue permanente, on continue de marteler qu’il ne faudrait surtout pas diaboliser les aliments, de peur de “créer des troubles alimentaires”.

Soyons sérieux.
Refuser un dessert industriel, ce n’est pas être orthorexique.
C’est juste refuser d’abîmer sa santé au nom de la convivialité.

Si on suit la logique du “de tout un peu”, alors allons-y franchement :
→ un peu de tabac pour se détendre,
→ un peu d’alcool pour décompresser,
→ un peu de cocaïne pour tenir la semaine.
Mais personne n’oserait appeler ça une hygiène de vie équilibrée 😜

Être lucide n’est pas un trouble psychiatrique.
Tu ne développeras pas de TCA parce que tu comprends comment ton métabolisme fonctionne.
En revanche, tu risques fort de développer quelques maladies de civilisation si tu continues à t’abriter derrière le dogme du “faut pas diaboliser les aliments”.

À demain,
💜 Sophie