Je ne peux pas le faire à ta place

Mais tu peux déjà faire « comme si »
Je ne peux pas le faire à ta place

Hier soir, pendant le webinaire hebdo du Club ARG+, une de mes clientes a pris la parole pour raconter sa petite victoire de la semaine.

Elle revenait de son premier week-end chez des proches depuis qu'elle a changé d'alimentation. Et elle nous a dit : « Finalement, ça s'est beaucoup mieux passé que ce que j'imaginais. J'ai dit non aux desserts sans me justifier, j'ai composé mes assiettes comme je voulais, et personne n'a fait d'histoire. »

Elle a ajouté, avec un sourire dans la voix : « Ça m'a fait un bon entraînement pour Noël. » 😋

J'ai adoré cette phrase. Parce qu'elle a tout compris : on ne devient pas solide en attendant d'être prête. On le devient en s'entraînant.

Elles sont nombreuses à me demander : « Sophie, comment je fais ? Comment je gère la pression ? Comment je tiens face aux remarques ? Comment je gère le mariage de ma soeur ? Comment je tiens en déplacement ? »

Et je réponds souvent "Fais comme si je le faisais à ta place".

Parce que je ne serai pas là quand ta mère te proposeras une part de gâteau. Je ne serai pas à table quand ton beau-frère insistera pour que tu boives du vin. Je ne pourrai pas dire « non merci » à ta place, ni composer ton assiette, ni gérer le regard des autres. Toi seule peux faire ça.

Mais ce que je peux faire, c'est t'apprendre à agir comme si tu savais déjà le faire. T'expliquer comment moi, j'ai fait, avec une vie intense, des déplacements professionnels au bout du monde, une vie sociale et familiale bien remplie.

Je peux t'aider à faire comme si dire non, c'était naturel. Comme si tu n'avais pas besoin de t'expliquer. Comme si tu étais déjà celle qui choisit ce qui la nourrit vraiment, sans culpabilité, sans drama.

Et c'est exactement ce qu'elle a fait.

Elle ne se sentait pas prête. Elle avait peur de vexer, peur de décevoir, peur de se sentir différente. Mais elle a fait quand même. Elle a agi comme agirait quelqu'un qui sait. Elle a composé son assiette. Elle a dit non poliment. Elle a passé à autre chose.

Et tu sais quoi ? Personne n'en est mort.
Elle non plus.

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Et maintenant, elle sait qu'elle peut le refaire. Que la prochaine fois, ce sera plus facile. Que d'ici Noël, elle aura eu d'autres occasions d'affirmer ses choix, et que ça coulera de source.

Parce qu'on ne naît pas blindée. On le devient. En faisant.

On croit qu'il faut d'abord être motivée, convaincue, solide. Que la confiance précède l'action. C'est faux. C'est l'action qui crée la confiance.

La première fois que tu dis non, c'est difficile. Tu te sens bizarre, tu as l'impression de manquer quelque chose, tu crains les réactions. Mais tu le fais quand même. Et tu remarques que rien de grave n'arrive.

La deuxième fois, c'est moins difficile. La dixième fois, ça devient naturel. Et au bout d'un moment, tu ne te poses même plus la question.

Ce qui te fait tenir, ce n'est pas la motivation. C'est la répétition. Tu t'entraînes. Comme on s'entraîne à courir, à parler une langue, à faire n'importe quoi qu'on ne sait pas faire au début.

Et chaque fois que tu agis, même maladroitement, tu entraînes ton cerveau à reconnaître : « Ah, je peux faire ça. Je sais faire ça. »

C'est pour ça que dans mes accompagnements, j'intègre toujours de nombreuses ressources sur la psychologie du changement, la pression sociale, l'organisation au quotidien, le regard des autres... Parce qu'un plan de repas parfait sur le papier, ça ne sert à rien si tu ne sais pas comment installer les bonnes routines, construire le bon mindset, et faire tenir tout ça dans ta vie réelle.

Ce qui change tout, ce n'est pas d'avoir les bonnes recettes. C'est d'apprendre à faire comme si tu savais. Jusqu'à ce que tu saches vraiment.

Et ça, personne ne peut le faire à ta place. Mais tu peux commencer aujourd'hui.

🎯
L'action du jour
→ Identifie une situation à venir cette semaine : un repas, un apéro, une pause café avec des gâteaux.
→ Décide maintenant comment tu agirais si tu étais déjà celle qui sait : quelle phrase, quel geste, quelle attitude.
→ Fais-le. Même si c'est inconfortable et observe que le monde ne s'arrête pas de tourner quand tu affirmes tes choix.

Fake it until you make it, comme le disent nos amis outre-atlantique. Tu verras : ça marche.

A demain,
Sophie 💜

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