Tu connais les 4 stades de l’apprentissage ? C’est ce qui sépare celles qui savent de celles qui changent vraiment.

On commence toutes par le premier : l’incompétence inconsciente.
C’est le stade du “je ne sais pas que je ne sais pas”.
On mange “équilibré”, on fait attention au sucre, on se dit que tout va bien. Jusqu’à ce que le corps, lui, vienne rappeler qu’il y a un problème.

Puis vient l’incompétence consciente : le moment où tu comprends que non, ton alimentation “saine” ne l’est pas forcément, que tes coups de fatigue et ton brouillard mental ne sont pas normaux.
C’est souvent là que mes clientes me découvrent, d’ailleurs : elles commencent à lire, à écouter, à comprendre.

Et c’est grisant, elles découvrent un monde merveilleux, celui de la théorie. Tout leur semble clair, évident ✨

Le danger, c’est de s’arrêter là.
Parce qu’à ce stade, tu sais, mais tu ne fais pas encore.

Tu collectionnes les informations, les podcasts, les vidéos YouTube. Tu pourrais presque faire un exposé sur la résistance à l’insuline ou le cortisol. Mais dans ta vraie vie, tu continues à grignoter en bossant, à dîner tard, à repousser ton coucher.

Tu décides d'agir, d'appliquer ce que tu comprends de la théorie, et tu entres alors dans le troisième stade : la compétence consciente.
Celui où tu sais quoi faire, mais où chaque geste demande un effort, une réflexion, une préparation.

Tu réfléchis à ce que tu dois manger, à quelle heure, tu luttes contre les automatismes. Et forcément, tu t’épuises.

C’est ici que la plupart des gens lâchent.
Pas parce qu’ils manquent de volonté, mais parce que le savoir ne suffit pas à créer le changement.

L’apprentissage, le vrai, ne s’installe que lorsque tu intègres ce que tu sais à ce que tu fais de manière durable :
→ avec des routines et une organisation qui réduisent la friction et la fatigue décisionnelle,
→ avec des vrais changements qui vont au delà de ce que tu mets dans ton assiette et touchent à ta relation à la nourriture, ta relation aux autres,
→ et surtout avec la compréhension des biais cognitifs et des croyances limitantes qui te sabotent.

C’est ce qui permet de passer au dernier niveau : la compétence inconsciente.
Le moment où tout devient simple, fluide, presque naturel.
Tu ne “penses plus” à bien faire, tu le fais, parce que tu as intégré et créé un environnement interne et externe propice au changement. Pas parce que tu le forces.

Le changement ne se 'force' pas, il se produit quand tu comprends enfin ce que tu dois corriger (et très clairement, ça n'est pas seulement le contenu de ton assiette).

Si tu es coincée au stade 2 ou 3, tu n'as pas besoin de plus de théorie, tu as besoin d'installer ton intime conviction, de comprendre non seulement quoi faire mais également pourquoi le faire et surtout comment le faire de manière intégrée à ton quotidien, ta relation à la nourriture, ton environnement.

C'est un travail de longue haleine, mais c'est nécessaire (et c'est probablement l'aspect le plus important de mes accompagnements).

A demain,
Sophie 💜