Internet a encore frappé : on a répondu à l'une de mes publications sur l'impact du cortisol – une publication courte, forcément, y a pas trop la place d'écrire un exposé complet sur ces réseaux conçus pour zapper d'un chaton mignon à une recette de carbonara sans pâte ni lardons –, que je disais n'importe quoi parce que le métabolisme sur 24h est le même pour tous.

Visiblement, les notions de rythme circadien, de résistance à l'insuline, de signalisation de la leptine, de régulation du cortisol sur lesquels je m'appuie pour expliquer l'importance d'une alimentation et d'une hygiène de vie qui soutient le métabolisme sont des concepts "non scientifiques" destinés à faire peur pour, je cite encore "faire du fric".

Wow.
J'suis à deux doigts de raccrocher les gants et fermer ma boîte, du coup.

Non, c'est vrai, quoi. Si on fonctionne tous pareil et que notre sommeil, notre activité physique, notre exposition à la lumière, nos horaires, notre alimentation, notre environnement n'ont aucun impact sur la manière dont notre corps gère notre énergie, notre poids, notre santé... faut que je change de métier (ou alors je continue à arnaquer les gens comme je le fais depuis 6 ans avec des trucs qui servent à rien ? 😜)

Pourquoi prendre soin de ce qu'on met dans son assiette, veiller à bien dormir, bouger régulièrement si notre métabolisme reste aussi stoïque que l'orchestre du Titanic ?

Encore une fois, j'ai bloqué sans sommation. Je n'ai pas vocation à éduquer ceux qui pensent savoir, et les réseaux sociaux ne sont pas conçus pour avoir des discussions constructives.

Mais ça me conforte dans mon idée que le fonctionnement du métabolisme est loin d'être compris par tous, et que j'ai encore quelques années devant moi avant que mes programmes soient obsolètes 😜

Allez, à demain, je te parlerai de mes légumes préférés.

Sophie 💜